Comme vous pouvez le voir tout est cassé!! plutôt désorganisé. je vais tenter de réparer mais je ne suis pas une informaticienne et cela ve me prendre beaucoup de temps. Alors, si je ne trouve pas de solution. Il y aura un autre blog et je me garderai bien d'y inserer des "widgets", ces gadgets inutiles (au code trop long comme la météo par exemple!!) .  Je reviens vers vous tes bientôt

Dernier jour avant mon départ pour la France demain;

J'ai rendez-vous avec Isabelle pour un déjeuner à Shibuya, et plus précisément le lieu est fixé à la gare devant la statue du célèbre chien Hachiko;

Hachiko était un chien de la race japonaise des Akita Inu.Il fût adopté en 1920 par un professeur d'université . Tous les jours, pendant 5 ans, le chien venait attendre son maitre devant la gare de Shibuya. Son maitre mourût subitement d'une attaque pendant son travail et ne rentra plus à la maison. Hachiko, tres fidèle continuait d'attendre son maitre et ce pendant plusieurs années, ce qui finit par attirer l'attention des passants et habitants du quartier.

Une statue fût érigée en 1934(puis fondue pendant la guerre et remoulée en 1948). C'est un lieu incontournable de Shibuya où de nombreux touristes se font prendre en photo. C'est aussi le lieu de rencontre.

Sur le mur de la gare sortie" Hachiko" de nombreuses céramiques représentent Hachiko.

Un film américano-britanique "Hatchi" lui rendant hommage( avec Richard Gere )est sorti en 2009 .

A gauche, le vrai Hachiko, à droite, le chien qui a tourné dans le film.

Quelle loyauté!!

Le sashiko est une technique de broderie japonaise,de petits fils blancs cousus sur un tissu indigo, de formes graphiques, le plus souvent géométriques.Cette technique est née à l'époque Edo, quand les paysans pauvres reprisaient leurs vêtements de travail avec les habits des défunts qu'ils récupéraient et pour  agrémenter leur ouvrage, ils brodaient de petites pièces juxtaposées sur les parties abimées.

Aujourd'hui, cette technique a évolué dans ses formes et couleurs, dans les matières aussi.

Me voilà donc dans un nouvel atelier de loisirs créatifs, à Higashi-nihombashi(" le sentier " tokyoîte)  pour creer des sous-verres en ...sashiko!

Et voilà le travail! Kampai!

Que serait un repas au Japon sans la miso soup ? C'est un inconrtournable du repas japonais.

Alors, aujourd'hui,  Hiroko( rencontrée à la chorale d'hier ) nous a donné un cours de cuisine japonaise chez elle;

Au menu , que nous avons dégusté après le cours:

1/ la miso soup (misoshiru),

Mettre dans de l'eau de la poudre de daichi (qui remplace les copeaux de bonite séchée) ,c'est un consommé de poisson

une bonne cuillère de Miso (graines de soja cuites à la vapeur puis fermentées, ça se présente sous la forme d'une pate qui est plus ou moins concentrée et salée selon les régions)

Quelques petits champignons, et du tofu coupé en petits dés

Rajouter de l'oignon éminçé et de la ciboulette , porter à ébullition et laisser cuire quelques minutes seulement;

2/ NASU-NO-AGENI (aubergines frites à la sauce de soja)

Faire frire les aubergines coupées en 2 dans le sens de la longueur et les plonger ensuite dans un bouillon composé de dashi, de saké, de shoyu, et une cuillère de sucre.

Servir dans le bouillon avec de la ciboulette et du gingembre rapé

3/ SASAMI-NO-SHISOMAKI-KATSU ( rouleaux panés de poulet avec feuilles de Shisso)

Le shisso est une feuille au gout tres particulier,anisé et un peu piquant qui se consomme aussi avec des sashimis

On "escalope" des filets de poulets sur lesquels on pose les feuilles de shisso, on les roule, les pique, les panne (farine, oeuf et chapelure) , on les frit et voici ce magnifique plat

Que du bon et plein de calories, mais c'est un avant goût de Noêl!!

Oui, je chante dans une chorale, moi qui ne poussais la chansonnette que dans ma salle de bain, me voici chez Marguerite avec un groupe franco-japonais pour cette fois entonner des chants traditionnels et de variétes.Marguerite est une violoniste proféssionnelle mais elle nous accompagne au piano.

Son appart est celui d'une artiste, petit et encombré d'instruments et de partitions, , piano, harpe, violoncelle , des mètres cubes de partitions .Aujourd'hui, nous avons chanté Noêl .

Et sur l'air de "mon beau sapin", vous pouvez aussi chanter en japonais:

Mo minoki, mo minoki,

I tsu momi do ri yo

ka ga yaku, na tsu no hi,

yu ki fu ru ,fu yu no hi

mo minoki, mo minoki

I tsu mo modo riyo........

Nous voici au resto apres la chorale

La nuit fut courte hier apres le tremblement de terre.J'avais l'impression, couchée que j'étais sur un bateau, ivre et que le sol continuait à tanguer.J'avais pris soin de laisser mes fringues au bas du lit au cas où une nouvelle alerte nous surprendrait et j'étais à l'affût du moindre bruit.

Bref, à 4 heures, je ne dormais pas et à 6 heures, le réveil sonnait pour partir en rando.Pas vraiment dans mes chaussettes et je ne savais pas ce qui nous attendait.....

Comme prévu, nous sommes partis de Tokyo station en groupe, coachés par Patrick ,au Japon depuis 16 ans.Le ciel est bleu mais il fait un zef à décorner les taureaux.Nous partons dans la province de Shiba, en bord de mer de l'autre coté de la baie de Yokohama. A 16 kms de notre point d'arrivée, le train stoppe à cause du vent  . tout le monde descend. Ce sera notre terminus.Heureusement, nous étions attendus par deux couples de français , qui nous avaient préparé un bon petit dej avant l'ascension jusqu'au temple de Nihon-Ji.Ils sont donc venus nous récupérer à la gare pour une partie du groupe, l'autre partie acheminée par un bus de la Cie JR de chemin de fer.Nous avons eu le temps de nous promener en plein vent au bord de la plage.La mer est  moutonneuse.Même les ferries ont interrompu leur service.

A 13 heures et avec beaucoup de retard, le groupe est enfin reformé et nous partons pour Nokogiri Yama, un complexe bouddhique dans la montagne .

On  monte, 300 mètres de dénivelé par des escaliers, ça n'en fini pas de monter puis nous arrivons au premier bouddha , assis, sculpté dans la roche de la montagne

Il y a une grande plateforme d'observation et le panorama sur la baie est spendide;

On continue de grimper,

Nous sommes au sommet, la vue est grandiose sur les montagnes, les a-pics vertigineux,

Nous voilà au 2 ème buddha kannon , lui aussi sculpté dans la roche

Puis nous entamons la descente, sur des escaliers en devers et moussus  avec d'autres belles vues sur la baie de Tokyo

3 heures d'effort soutenu, plus de 1100 marches d'escaliers, surement une belle virée  mais à l'arrivée de la petite gare (700 mètres de l'arrivée de la balade) il est quand même 16h30 et le soleil décline, l'employé nous apprend qu'il n'y a plus ni train ni bus toujours à cause du vent qui s'est intensifié.

Il nous reste le pouce pour faire du stop; Nous sommes quand même à 150 kms de Tokyo.

Nous nous séparons en petits groupes de 3 et en avant sur la route.et ça marche, un gentil couple nous a amenés à une bonne trentaine de kilomètres dans une agglomération suffisament importante pour reprendre un train pour Shiba et là, nous avons eu une connexion pour Tokyo. Il est 19 heures 30. Nous avons mis 3 heures pour rentrer.

C'était vers 18 heures, heure locale. Je venais de rentrer avec mes courses, pris l'ascenseur jusqu'au 52 ème.

"Je suis dans mon dressing, au fond du couloir, je prépare mes affaires pour une rando demain, quand tout à coup,  je ressens un tremblement sous mes pieds, comme un métro qui passe ,  mais je sais qu'il n'y a pas de métro sous la tour.  Alors, j'ai de suite compris ,et dans la seconde qui  suit, je vois les cintres qui bougent en avant, en arrière,  la tour se met à tanguer d'autant plus fort que je suis au 52 ème. Je m'assois,  déroule dans ma tête la procédure,(que j'ai lue maintes fois):  ouvrir portes et fenêtres afin d'éviter qu'elles soient bloquées par une déformation de la structure. Je me relève, tente de marcher en titubant jusqu'à la porte- fenêtre de ma chambre, l'ouvre, puis je m'avance dans le couloir, en me tenant au mur, rentre dans le bureau, ouvre la fenêtre, puis la porte d'entrée que je coince avec un parapluie ,ça bouge encore, je m'assois, sans paniquer, je sais que les téléphones ne passent pas,(les réseaux sont alors indisponibles ) que l'ascenseur est arrêté.Tout ça en une petite minute qu'aura duré la secousse et qui semble interminable. Je tente de me relever, ça tangue encore, j'ai la nausée ,Je mets mes chaussures de rando,les doigts tremblant en nouant les lacets, toujours d'après la procédure, pour éviter de marcher sur les débris de verre . Je prépare mon sac à dos, une bouteille d'eau et un paquet de fruits secs,en cas d'évacuation, puis j'allume la télé, règle la chaine nationale NHK, tout en japonais, rien pour nous, aucune traduction. Dans leur jargon, je comprends le mot "tsunami", les web- cams montrent la mer et en encars, une carte du Japon ,  toute la côte est en jaune et l'épicentre en rouge, tout près des côtes.Je décroche le téléphone interne et appelle le concierge, "il ne faut pas sortir et restez chez vous". Je suis prostrée sur le canapé.Je devrais être sous une table ou sous un encadrement de porte) Plus rien ne bouge. Je saisis alors mon i-phone, internet est disponible, et sur Youmag, les chaines  internationales se font déjà l'écho du tremblement de terre.Il est de 7,4 sur Richter."

J'envoie un mail à Gilles: "Rentre, j'ai la trouille ".

S'en suit la Walkyrie, un balai d'hélicoptères dans le ciel de Tokyo, et des sirènes retentissent dans les rues de la ville.

J'attends encore, Gilles est au boulot,  je reçois le message de Marie-Christine , bisous ma belle, et merci de penser à moi! Merci aussi Nicole.

Tout va bien maintenant .....mais jusqu'à quand?

Petite ville en bord de mer, non loin de Yokohama , se trouve Kanazawa , célèbre pour avoir inspiré les estampes "les huit vues " d'Hiroshigue.(1797/1858).

Vous connaissez "la vague" d'Hiroshigue. Ses estampes ont influençé les impressionnistes occidentaux comme Van Gogh et Claude Monet.

Le remblai de la baie et le développement de la ville  a bien sûr modifié le paysage mais il y a néanmoins un parcours intéressant  entre les 2 stations de trains, de kanazawa Kakkei et Bunko et on peut imaginer les paysages qui ont inspiré le peintre.

Le temple Ryuge-ji et le toit de chaume du beffroi:

Ici, une ancienne maison de bois avec son "coffre fort". Il s'agit d'une annexe en pierre qui preservait les richesses de la famile en cas d'incendie.

Le bois de construction est noir car passé à la flamme pour éliminer la vermine, puis trempé dans l'eau pour limiter l'incandescence. Il est donc brut et non traité.

Le temple Shomyo-ji (construit en 1258) , temple de la famille Hôjô devenu célèbre à l'époque edo quand hiroshigue peint la cloche.

On y pénètre par sa porte rouge ,

puis une petite allée bordée de maisons , cafés et auberges ,nous y avons mangé des sobas (soupes de nouilles au sarrazin, beurk!)

Au bout de l'allée, un autre imposant portail avec les statuts des 2 Niô, gardiens du temple (il date de 1323)

Et enfin, on pénètre dans le jardin  construit à l'image du paradis terrestre , avec son étang et son pont rouge.Là aussi, de belles couleurs d'automnes, surtout les Ginkos avec leurs feuilles d'or.

 et enfin, notre petit groupe , merci Isabelle pour cette balade .....un peu fraiche

Colette, Isabelle, Helène, Isabelle, Sylvie, Sophie

Quelques photos prises sur le retour dans les jardins

et enfin, ....les estampes d'Hiroshigue

 Nous sommes en plein dans la saison automnale et tout le monde parle des "momiji" . On les célèbre, on les vénère, on les chante et on les photographie..

Je suis donc allée dans ce beau et grand jardin datant de l'époque Edo. On y retrouve l'influence du style chinois, grosses pierres, ponts , lac .Que du beau et des milliers de photos, alors je vous fais un album spécial "momiji" . (  colonne de gauche pour afficher le diaporama)

Bonne promenade!

 Gilles est parti à Bangkok ce week-end pour rencontrer des clients. J'aurai pû l'accompagner mais il y a quand même 8 heures de vol. Alors je sursois  et decide de rester à Tokyo. Il fait froid, 6° et je deteste le froid  mais pas question de m'engourdir, je pars visiter un des plus vieux quartier de Tokyo, Yanaka dans l'arrondissement de Taito-ku pres de Ueno.

Je descends à la station de Nishi-Nippori (ma fiche éditée par les ALF à la main , merci aux anciennes pour ce recueil d'informations).

Yanaka est le quartier des artistes, des artisans, des petites échoppes. Epargné par les bombardements et le tremblement de terre de 1923 qui avait détruit quasi completement la ville, on y trouve encore des vieilles maisons de bois,des petites ruelles , les gens s'y promènent à pieds ou à vélo et il s'y dégage un charme surrané qui donne envie de flâner . je suis seule, personne ne m'attend.Je vais et viens  en me perdant un peu quand même , les ruelles s'enchevêtrent et je perds le sens de l'orientation.

La rue qui grimpe au depart de la station regorge de temples.La plupart sont fermés mais on peut penetrer dans les jardins.

Au hasard d'une ruelle, en montant je tombe sur une jolie petite maison qui est en fait un salon de thé et quelques mètres plus loin  un chalet suisse.

L'endroit est si insolite que je rentre prendre un café.Le patron est   veritablement un suisse roman installé ici depuis plus de 10 ans. Il m'explique que nous sommes sur le point culminant de Tokyo et que jadis la mer entourait la colline,Nous papotons sur nos séjours respectifs au Japon,son amour pour cette culture , puis l'ambiance délétère en Europe,les étrangers qui mangent notre pain,agressent les braves gens dans la rue.... et bla bla,... ,  le danger du "big one " et il n'est pas rassurant du tout sur le sujet .Bref, il fait des fondues avec du bon fromage et faudra revenir.

Plus loin la rue piétonne commerçante de "Yanaka Ginza" et ses petites boutiques.Bon, elle tend à être de plus en plus touristique alors on y trouve des souvenirs;